lundi 29 décembre 2008


BONNES FETES A TOUT LE MONDE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

dimanche 28 décembre 2008

Noël avec les poupées











Les jeunes francophones du club de Stépanakert ont décidé d’aller aux matenels des deux villages parrainés par SPFA, villages de Khatchen et de Khnabade, et à l’école internat ‘Zangak’ à Stépanakert. On a pensé que’est-ce que pouvait intéresser les enfants et enfin on a decidé de monter un spectacle du théâtre de marionettes. Mais d’abord il nous fallait de trouver les personnages et après décider le conte… et voilà on a prêté des marionettes de différentes organisations et on a pris le conte de Hovhanès Toumanian-‘La mort de Kikos‘-le sujet n’est pas dure, il ne fallait pas beaucoup parler-il fallait juste ‘pleurer’ au moment où il est nécessaire… On n’a fait qu’une seule répétition juste pour s’adopter aux poupées.
Le 21 décembre, premièrement on est allé au village de Khnabade ou les petits nous attendaient déjà. Les enfants étaient vraiment très surpris puisque ils n’ont jamais vu quelque chose pareille. Une de nos membre était Père Noël et elle a distribué les cadeaux preparés d’avance par Rouzanne. Après Khnabade on est allé à Khatchen et le lendemaine à l’internat de Stépanakert.
D’après les photos vous pouvez juger comment c’était amusant pour les enfants et pouquoi pas-pour nous !!!
On souhaite à tous les gens du monde que cette année soit plus heureuse, productive et pleine de bons instants.

Christine Hakobian
Présidente du club des jeunes
francophones à Stépanakert

mardi 16 décembre 2008

Jéngalov Hats


Savez-vous qu'est-ce que c'est " tchrtchrok"? Peut-être non! Mais ; savez-vous qu'est-ce que c'est "paravi porte" et "kndzmindzuk"??? Ne vous torturez pas, juste trouvez du temps pour faire un voyage à travers Artsakh et vous allez apprendre que ce beau pays énigmatique est connu non seulement par sa nature et ses curiosités historiques, mais aussi par ses traditions y compris celles culinaires.
Jéngalov Hats c'est un pain avec jéngales, ce sont des galettes avec des herbes. "Jéngale"- ça veut dire l'herbe, par examples tchrtchrok, paravi porte, kndzmindzuk etc. La farce du Jéngalov Hats doit contenir presque dix-douze sortes d'herbes différentes, des oignones coupées, lavache acide (préparé du sirope des fruits acides), sel, poivre et huile de tournesol. La pâte contient seulement de la farine, de l’eau et un peu du sel. C’est très bon et n’est pas cher, juste il faut beaucoup de temps et de patience pour couper les herbes en petits morceaux et les préparer sur le feu. On prépare Jéngalov Hats pas dans le poêle, mais sur sadj-la fonte. Cette tradition vient de l’ancien temps quand il n’y avait pas assez de nourriture et on le préparait pour la famille, il est bon et nourrissant en même temps.
Chez nous on dit que si quelqu ‘un se querelle avec un autre il faut qu’ils mangent Jéngalov Hats ensemble en disant ‘paix et amitié-Jéngalov Hats ’pour se réconcilier. Surtout il faut manger Jéngalov Hats avec du vin, premièrement c’est tres bon, deuxièmement le vin soulage la disgestion, comme entre ces herbes il y a celles qui sont dures à digérer.
Les traditions culinaires-c’est une des nuances d’où on forme l’apparence de tout le pays. C’est un vrai trésor pour le peuple qui le conserve et transmet de génération en génération.

Yana Torossian,
membre du club des jeunes francophones
à Stépanakert

samedi 18 octobre 2008

Les grandes Noces arméniennes au Karabagh











La guerre au Karabagh a beaucoup reduit la population, et comme chaque pays est fort grâce sa population, un donnateur arménien ,Levon Hayrapetian, avec le Gouvernement d’Artsakh ont décidé d’organiser une grande fête pour ceux qui veulent se marier et de les aider finencièrement en offrant $2500 a chaque couple, une vache a ceux qui sont des villages, en plus tous les depenses pour les vêtements des nouveaux mariés. A vrai dire, au début cette idée semblait un peu absurde , pourquoi ? premièrement on ne pensait pas qu’il y aurait des personnes qui désiraient d’y prendre part, et aussi on n’a jamais organisé quelque chose pareille, mais quand meme c’est une bonne chance pour les couples qui n’avaient pas les moyens pour avoir des familles.Il fallait risquer !!! Dès le mois de janvier on a commencé a enregistrer les noms des couples qui sont les plus courageux d’être entre les premiers et c’était limité jusqu’aux 300 couples. On projettait de l’organiser le 6 septembre, mais déjà au mois d’aout il y avait plus de 500 couples, et le donnateur a déclaré qu’il fallait enregistrer tous ceux qui désiraient sans aucune limite. Mais au 6 septembre les travaux des constructions et des reconstructions de la ville n’étaient pas encore achevés, voilà pourquoi on a remis la date le 16 octobre.
On a reconstruit le stade qui était construit a l’époque Soviètique et dépuis lors aucun travail n’y était pas réalisé,y compris les escalier qui mènent au stade.
Et voilà le 16 octobre est arrivé. Il y avait déjà presque 700 couples prêts à avoir une vraie famille arménienne! Personne ne travaillait ce jour, la ville se préparait pour la grande fête. On a organisé les messes de marriage dans l’église Khazantchetsots de Chouchi et au monastère de Gandzassar. A 18 :00h tous les couples sont venus au stade où toute la ville les attendait avec impatience. Vous imaginez 700 couples en blanc sont entrés au stade où les attendaient au moins 15.000 personnes. Les Autorités et les donnateurs ont invité beaucoup d’artistes d’Arménie et de la Russie. Le feu d’artifice a achevé la fête vers le minuit.
Je crois que cette une bonne occasion pour un petit pays comme Artsakh a developper la demographie, alors prions à Dieu qu’il bénisse tous ces couples et leur donne du bonheur et beaucoup de bons enfants qui deviendront de bons représentants de la nouvelle génération !!!

Christine Hakobian
President du club des jeunes
francophones à Stépanakert

Excursion à la forêt


L’automne est déjà arrivé, mais pour le voir mieux il faut aller à la forêt, au sein de la nature où on peut sentir le vrai automne. C’est pour cette raison que les jeunes du club de Stépanakert on décidé de faire une petite excursion à la forêt. Premièrement on fallait choisir l’endroit et voilà une de nos jeunes a proposé d’aller au bois de Bovourkhan, c’est tout à fait une petite montagne couverte du bois qui n’est pas loin de la ville.On a décidé la date :le 14 septembre, comme c’était dimanche et tous les membres étaient libres. Mais, le voilà le temps s’est changé, samedi dans l’après-midi il s’est mis à pleuvoir.Tout le soir de samedi on m’appelait pour demander si l’on va toujours ou non. Les cours nécessaires ont été faites et on a déjà parlé au chauffeur, on y va surement !
Au matin du dimanche il pleuvait plus, meme il y avait du soleil. On s’est rencontre comme toujours au club.Les jeunes etaient de bonne humeur. Ce qui etait amusant-personne ne savait ni le chemin ni l’endroit duquel on parlait, on a dit qu’il y avait un bel endroit avec un petit lac et une source, mais celle qui savait la place n’a pas pu venir. On a dit au chauffeur qu’il nous amenait jusqu’ou pouvait monter la voiture. Et on a trouve nous-meme un endroit magnifique avec de hauts arbres multicolores ou verts encore, sous lesquels on s’est bien installe. Nous sommes ete 17 personnes : 3 garcons (y compris notre jeune francais qui fait son stage chez nous) et 14 filles. On a ramasse du bois pour le feu. On jouait et s’amusait. On est rentre vers le soir plein de nouvelles emotions positives. Encore une bonne journee qui va rester dans nos memoirs !
Christine Hakobian
Présidente du club des jeunes
francophones à Stépanakert

mardi 14 octobre 2008

Au pays loin, loin de la France




IL était une fois un pays nommé Karabagh qui se trouvait loin, loin de la France, dont la langue magique était inconnue aux habitants de ce pays-la.
Je me souviens, c’était en l’année 1997,un Petit Prince appelé Hovhannès Guevorkian, a découvert ce pays loin loin de la France et a décide d’utiliser sa bagette magique pour les habitants de ce pays a mille miles de toute terre habitée. Il a semé le premier grain de la francophonie et dès ce jour-là tout a commencé. Ainsi les premières marches de ce grand escalier vers le Pays des Merveilles ont été posées. Mais, comme tous les autres princes, le notre aussi avait d’autres affaires. Il était membre du cercle des Magiciens nommé SPFA c’est-à-dire : Société des Princes et des princesses en France pour l’Arménie.
Et quelque temps après notre Petit Prince a décidé de déléguer sa mission du dévéloppement de la Langue Magique à ses élèves. Mais son poste, il l’a confié à la Fée des Mers, appelée Mariné (Gabrielian); c’est-à-dire de la mer. Et comme ça, avec cette Langue Magique les habitants de ce pays loin, loin de la France ont commencé à se dévélopper et à apprendre aux autres le secret de la Langue Magique. Pourquoi Magique ????-C’est parce que avec cette langue tout a changé pour les habitants du pays loin, loin de la France. Ils ont commencé à faire connaissance avec les grands Magiciens de cette Socéeté et ils n’avaient aucun obstacle à parler aux gens du Pays des Merveilles, à lire des livres en cette langue et à connaître la culture et les traditions des autres.
Mais notre Fée a dû partir et elle a transmis sa mission a la Fée des Etoiles, Astrig(Vanian),c’est-à-dire une étoile.
Comme les Magiciens ne se sont pas arrêté de faire des miracles, ils ont trouvé d’autres Magiciens qui ont commencé à aider les habitants de ce pays à faire leurs études et à trouver les moyens pour vivre.On organisait aussi des voyages à travers leur propre patrie, comme il y avait des personnes qui ne connaissaient pas les monuments si proches et si lointains à la fois. On organisait également des conférences et en été des colonies des vacances nommées ‘Université d’été’ où les jeunes de ce pays et du Pays de la Langue Magique pouvaient se rencontrer et échanger leurs cultures et leurs traditions.
Apres la Fée des Etoiles c’est la Fée des Fleurs, Rouzanne(Guevorkian), c’est-à-dire la rose, qui a hérité de la mission.
Comme dans ce pays habitaient aussi des enfants, on a décidé de s’en occuper aussi et de leur lire des contes français, ce qu’on a appelé aussi magiquement ‘La Joie de Lire’.
Chaque fois quand le Chef des Magiciens (Patveli Samuel Sahakian)partait pour son pays, il y parlait du succès de ses élèves du pays loin, loin de la France. Son ami, le Magicien de la Jeunesse (V.Jung)du pays voisin a décidé d’y aller et de tout voir de ses propres yeux. Apres avoir fait connaissance avec les habitants charmants de ce pays il leur a offert une petite fleur bleue de son pays ‘Vergissmeinnicht’ c’est-à-dire - ne m’oublie pas. Cette fleur etait aussi magique-elle parlait la langue de son pays. Et les habitants qui s’etaient deja habitues aux miracles, ont commencé à apprendre la langue de cette fleur. Et d’un jour à l’autre les jeunes gens se sont reunis et ont fondé grâce au Magicien de la Jeunesse, le club des gérmanophones.
Dans ce pays loin, loin de la France était un petit village qui s’appelait Khatchen dont les paysans vivaient très pauvrement.Ils n’avaient ni eau potable, ni école maternelle, ni église, ni bibliothèque. Et nos Magiciens leur ont apporté la joie de vivre, y compris la restauration de l’église, de laquelle on avait rêve depuis de longues années.
Et depuis plus de 10 ans, dans ce petit coin du monde loin, loin de la France on continue à apprendre ces deux Langues Magiques , à faire des nouvelles connaissances et à rêver du Pays des Merveilles. Et quant aux Magiciens - eux aussi, ils viennent et réjouissent ce pays loin, loin de la France en y laissant un petit morceau de leur cœur…



Les habitants du pays loin, loin de la France

lundi 13 octobre 2008

KARABAGH


Le mot Karabagh est d’origine perse qui signifie le jardin fertil,si l’on interprete en turque il signifie le jardin noir, mais il y a un autre nom arménien “Artsakh” c’est-à-dire le bois d’Ara (Ara est est un personnage de la mythologie arménienne. La population du Karabagh est 145.000 habitants, dont 45000 habitent Stépanakert. La population est majoritairement arménienne, mais compte un petit pourcentage de Russes, d’Ukrainiens, de Grecs, de Juifs et d’autres groupes éthniques). Artsakh était un des 15 Etats de Grand Haik, Arménie historique.La langue officielle est l’arménien. Le dialecte du Karabagh est une langue vernaculaire. La majorité de la population est plurilingue. Le russe est parlé couramment. L’anglais, le français et l’allemand connaissent une popularite croissante en tant que troisième langue.
Le Haut-Karabagh est une République indépendante “de facto” qui possède toutes les institutions indispensables pour le fonctionnement d’un Etat, il a sa Constitution, son President, son Assemblée Nationale et son Gouvernement.
En 1923 Karabagh était intégré en Azerbadjan Soviètique comme région autonome. Mais les tracasseries étaient dans tous les sphères. Les instituitions éducatives étaient tranformées en azerbadjanais, au lieu de l’hstoire et de la langue arméniennes on apprenait l’histoire et la langue azerbadjanaises. On interdisait le fonctionnement des églises.Tout ça et beaucoup d’autres choses ont stimulé les Karabaghtsis à révolter assurant leur droit pour l’indépendance d’esprit, de réligion, de langue et de culture, y compris l’avenir sans avoir peur de disparaitre. Apres la chute de l’Union Soviètique, tout est devenu plus grave, et en 1988 les arméniens du Karabagh et de l’Arménie ont organisé de grandes maifestations pour sortir de l’Azerbadjan. Et a 1991 la guerre a commence et a dure jusqu’à 1994, qui a provoqué la mort de 30.000 militaires et civiles arméniens et azéris.
En 1991, le 2 septembre la Republique a declaré son indépendance qui malheureusement n’est pas reconu par le reste du monde.
Apres la guerre le Karabagh a commencé à se retablir peu à peu, a dévélopper son économie ruinée.La guerre a beaucoup marqué la jeunesse, comme beaucoup de jeunes gens sont restés aux champs de guerre. A cause de la guerre le nombre des naissances et des noces a diminué. Mais, comme les karabaghtsis sont très têtus, ils ont trouvé des forces pour se dévélopper. On a commencé à ouvrir des Universités et d’autres instituions éducatives en arménien. A présent notre jeunesse peut bénéficier d’éducation superieure et d’apprendre differents métiers à Stépanakert, ce qui était impossible avant. Les progrès continuent, mais il reste encore quelques métiers pour lesquels il faut aller en Arménie.
Il exsite des possibilités d’activités pour la jeunesse, comme les clubs, les cercles sportifs, mais ils sont assez limitées. Mais, tout dépend toujours de nous, ce sont les jeunes qui ont leur avenir entre les mains.

jeudi 1 mai 2008