mercredi 17 mars 2010

La fête de la première dent ou Atamhatik (Ktchekhache)


Le peuple arménien est un des plus ancien au monde, qui garde toujours ses traditions de fêter les occasions différentes. Du premier regard cela peut vous sembler quelque chose païenne ou de la croyance profonde, mais presque toutes les familles conservent tout cela dans leur foyer.
Une de ces traditions est la fête de la première dent de l'enfant, ce qu'on appelle au Karabagh- Ktchekhache.
Tout d'abord quand on aperçoit la première dent pousse chez l'enfant, on déchire le maillot de faire pousser les autres dents facilement. Après il y a une grande préparation pour la fête. Ce jour-la on prépare un plat spéciale qui a le même nom que la fête- Ktchekhache. On le prépare en mijotant pendant 4-5 heures, de l'haricot sec, du blé, du mais, du poids jaunes dans l'eau salée. Et en même temps on fait des gâteaux et beaucoup de choses douces. Quand tout est prêt les parents du petit invitent des enfants de la cour et de ses parents, la présence des autres petits est nécessaire ! On prépare un petit tapis pour '' le coupable'' de la fête et y met des objets différents, pour que chaque objet désigne une spécialité ou profession.
On fait assoir le petit au milieu des objets avec des chansons, Près des enfants on met un grand papier ou quelque chose qui peut protéger l'enfant et on verse un peu du plat sur la tête du petit et le petit a ce moment prend un objet de près lui, ce qui destine la future profession, métier ou spécialité de l'enfant. Par exemple on met un livre, des ciseaux, de l'argent, cuiller, clé, etc. Après cela tout le monde mange du plat et des pâtisseries.


Lily Minassian
Présidente du club des jeunes francophones
de Stépanakert Haut Karabagh

jeudi 28 mai 2009

Les lois non-écrites

L’histoire, la position géographique, les monuments, on peut continuer sans cesse, mais chaque pays a encore un autre côté duquel les touristes peuvent connaître à peine. On n’en écrit pas dans les livres, il n’y a pas des photos, même il y a des personnes qui habitent ce pays, mais ignorent tout ça. Ce sont les lois non-écrites, c’est-à-dire les croyances profondes. Elles peuvent jetter le bon ou le mauvais œil.

En voici quelques examples :

· On frappe 3 fois avec le poing sur du bois ou bien on se tient le lobe de l’oreille, en faisant tu-tu-tu –pour que le malheur n’arrive pas.

· On n’essuie jamais la table avec la main- ça pourrait apporter la pauvreté.

· On ne coud jamais les vêtements a même corps, il faut les enlever ou bien tenir un petit morceau de fil dans la bouche, pour ne pas coudre le bonheur avec les vêtements.

· Si on offre des oignones, mouchoirs, couteaux ou montres, il faut donner une pièce,puisque les oignones et mouchoirs peuvent faire pleurer, avec le couteau on peut commettre du crime et les montres réduisent la vie.

· On ne jette jamais le pain, on le considère saint.

· Quand quelqu’un part pour un voyage on jette de l’eau derrière lui, pour qu’il arrive sain et sauf.

· Apres les fiançailles et les noces les filles celibataires prennent des bonbons de cette fete et la nuit elles les mettenet sous l’oreiller pour voir leur futur mari dans les reves.

· Quand en disant quelque chose quelqu’un eternue, on dit qu’il a affirme ce qu’on disait.



Hasmik Tsatrian

lundi 29 décembre 2008


BONNES FETES A TOUT LE MONDE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

dimanche 28 décembre 2008

Noël avec les poupées











Les jeunes francophones du club de Stépanakert ont décidé d’aller aux matenels des deux villages parrainés par SPFA, villages de Khatchen et de Khnabade, et à l’école internat ‘Zangak’ à Stépanakert. On a pensé que’est-ce que pouvait intéresser les enfants et enfin on a decidé de monter un spectacle du théâtre de marionettes. Mais d’abord il nous fallait de trouver les personnages et après décider le conte… et voilà on a prêté des marionettes de différentes organisations et on a pris le conte de Hovhanès Toumanian-‘La mort de Kikos‘-le sujet n’est pas dure, il ne fallait pas beaucoup parler-il fallait juste ‘pleurer’ au moment où il est nécessaire… On n’a fait qu’une seule répétition juste pour s’adopter aux poupées.
Le 21 décembre, premièrement on est allé au village de Khnabade ou les petits nous attendaient déjà. Les enfants étaient vraiment très surpris puisque ils n’ont jamais vu quelque chose pareille. Une de nos membre était Père Noël et elle a distribué les cadeaux preparés d’avance par Rouzanne. Après Khnabade on est allé à Khatchen et le lendemaine à l’internat de Stépanakert.
D’après les photos vous pouvez juger comment c’était amusant pour les enfants et pouquoi pas-pour nous !!!
On souhaite à tous les gens du monde que cette année soit plus heureuse, productive et pleine de bons instants.

Christine Hakobian
Présidente du club des jeunes
francophones à Stépanakert

mardi 16 décembre 2008

Jéngalov Hats


Savez-vous qu'est-ce que c'est " tchrtchrok"? Peut-être non! Mais ; savez-vous qu'est-ce que c'est "paravi porte" et "kndzmindzuk"??? Ne vous torturez pas, juste trouvez du temps pour faire un voyage à travers Artsakh et vous allez apprendre que ce beau pays énigmatique est connu non seulement par sa nature et ses curiosités historiques, mais aussi par ses traditions y compris celles culinaires.
Jéngalov Hats c'est un pain avec jéngales, ce sont des galettes avec des herbes. "Jéngale"- ça veut dire l'herbe, par examples tchrtchrok, paravi porte, kndzmindzuk etc. La farce du Jéngalov Hats doit contenir presque dix-douze sortes d'herbes différentes, des oignones coupées, lavache acide (préparé du sirope des fruits acides), sel, poivre et huile de tournesol. La pâte contient seulement de la farine, de l’eau et un peu du sel. C’est très bon et n’est pas cher, juste il faut beaucoup de temps et de patience pour couper les herbes en petits morceaux et les préparer sur le feu. On prépare Jéngalov Hats pas dans le poêle, mais sur sadj-la fonte. Cette tradition vient de l’ancien temps quand il n’y avait pas assez de nourriture et on le préparait pour la famille, il est bon et nourrissant en même temps.
Chez nous on dit que si quelqu ‘un se querelle avec un autre il faut qu’ils mangent Jéngalov Hats ensemble en disant ‘paix et amitié-Jéngalov Hats ’pour se réconcilier. Surtout il faut manger Jéngalov Hats avec du vin, premièrement c’est tres bon, deuxièmement le vin soulage la disgestion, comme entre ces herbes il y a celles qui sont dures à digérer.
Les traditions culinaires-c’est une des nuances d’où on forme l’apparence de tout le pays. C’est un vrai trésor pour le peuple qui le conserve et transmet de génération en génération.

Yana Torossian,
membre du club des jeunes francophones
à Stépanakert

samedi 18 octobre 2008

Les grandes Noces arméniennes au Karabagh











La guerre au Karabagh a beaucoup reduit la population, et comme chaque pays est fort grâce sa population, un donnateur arménien ,Levon Hayrapetian, avec le Gouvernement d’Artsakh ont décidé d’organiser une grande fête pour ceux qui veulent se marier et de les aider finencièrement en offrant $2500 a chaque couple, une vache a ceux qui sont des villages, en plus tous les depenses pour les vêtements des nouveaux mariés. A vrai dire, au début cette idée semblait un peu absurde , pourquoi ? premièrement on ne pensait pas qu’il y aurait des personnes qui désiraient d’y prendre part, et aussi on n’a jamais organisé quelque chose pareille, mais quand meme c’est une bonne chance pour les couples qui n’avaient pas les moyens pour avoir des familles.Il fallait risquer !!! Dès le mois de janvier on a commencé a enregistrer les noms des couples qui sont les plus courageux d’être entre les premiers et c’était limité jusqu’aux 300 couples. On projettait de l’organiser le 6 septembre, mais déjà au mois d’aout il y avait plus de 500 couples, et le donnateur a déclaré qu’il fallait enregistrer tous ceux qui désiraient sans aucune limite. Mais au 6 septembre les travaux des constructions et des reconstructions de la ville n’étaient pas encore achevés, voilà pourquoi on a remis la date le 16 octobre.
On a reconstruit le stade qui était construit a l’époque Soviètique et dépuis lors aucun travail n’y était pas réalisé,y compris les escalier qui mènent au stade.
Et voilà le 16 octobre est arrivé. Il y avait déjà presque 700 couples prêts à avoir une vraie famille arménienne! Personne ne travaillait ce jour, la ville se préparait pour la grande fête. On a organisé les messes de marriage dans l’église Khazantchetsots de Chouchi et au monastère de Gandzassar. A 18 :00h tous les couples sont venus au stade où toute la ville les attendait avec impatience. Vous imaginez 700 couples en blanc sont entrés au stade où les attendaient au moins 15.000 personnes. Les Autorités et les donnateurs ont invité beaucoup d’artistes d’Arménie et de la Russie. Le feu d’artifice a achevé la fête vers le minuit.
Je crois que cette une bonne occasion pour un petit pays comme Artsakh a developper la demographie, alors prions à Dieu qu’il bénisse tous ces couples et leur donne du bonheur et beaucoup de bons enfants qui deviendront de bons représentants de la nouvelle génération !!!

Christine Hakobian
President du club des jeunes
francophones à Stépanakert

Excursion à la forêt


L’automne est déjà arrivé, mais pour le voir mieux il faut aller à la forêt, au sein de la nature où on peut sentir le vrai automne. C’est pour cette raison que les jeunes du club de Stépanakert on décidé de faire une petite excursion à la forêt. Premièrement on fallait choisir l’endroit et voilà une de nos jeunes a proposé d’aller au bois de Bovourkhan, c’est tout à fait une petite montagne couverte du bois qui n’est pas loin de la ville.On a décidé la date :le 14 septembre, comme c’était dimanche et tous les membres étaient libres. Mais, le voilà le temps s’est changé, samedi dans l’après-midi il s’est mis à pleuvoir.Tout le soir de samedi on m’appelait pour demander si l’on va toujours ou non. Les cours nécessaires ont été faites et on a déjà parlé au chauffeur, on y va surement !
Au matin du dimanche il pleuvait plus, meme il y avait du soleil. On s’est rencontre comme toujours au club.Les jeunes etaient de bonne humeur. Ce qui etait amusant-personne ne savait ni le chemin ni l’endroit duquel on parlait, on a dit qu’il y avait un bel endroit avec un petit lac et une source, mais celle qui savait la place n’a pas pu venir. On a dit au chauffeur qu’il nous amenait jusqu’ou pouvait monter la voiture. Et on a trouve nous-meme un endroit magnifique avec de hauts arbres multicolores ou verts encore, sous lesquels on s’est bien installe. Nous sommes ete 17 personnes : 3 garcons (y compris notre jeune francais qui fait son stage chez nous) et 14 filles. On a ramasse du bois pour le feu. On jouait et s’amusait. On est rentre vers le soir plein de nouvelles emotions positives. Encore une bonne journee qui va rester dans nos memoirs !
Christine Hakobian
Présidente du club des jeunes
francophones à Stépanakert